Cet article synthétise les résultats de 4 années de travail sur la disposition spaciale des racines et sur 1'effet de celle-ci sur l'absorption d'eau par le maïs. Les caractéristiques géométriques de 1' enracinement ont été fortement affectées par 1' état structural du sol, les racines ayant tendance à être d'autant plus groupées que cet état structural était défavorable. L'absorption d'eau a été affectée par la disposition spaciale des racines: des stress hydriques ont été observés dans les parcelles où cette disposition était fortement irrégulière; d'importants gradients de potentiel hydrique ont été measurés entre des zones colonisées et non colonisées du sol situées à la même profondeur et contiguës.
En 1973, Lungley [7] a proposé un modèle numérique de simulation de la mise en place du système racinaire permettant de générer dans l'espace une arborescence par initiation, allongement et ramification de petits segments. L'intérêt d'un tel modèle est qu'on peut en déduire la valeur de variables pertinents par rapport au fonctionnement en tant que capteur du système racinaire: longueur totale de racines, ou cartes d'impact dans des plans horizontaux ou verticaux. Sa difficulté réside dans le travail de paramétrage. L' objectif de cet article est de discuter au vue des résultats déja acquis [4, 5, 12] ou en cours d'élaboration (Pellerin, Tardieu, non publié) la faisabilité et l'utilisation possible d'un tel modèle appliqué au cas du maïs.
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